Bob Sinclar, LA star française de la planète DJ, anime tous les jours un LIVE sur Instagram et fait danser le monde pendant le confinement. Edgar l’avait rencontré cet hiver.
Bob Sinclar
Le Magnifique !
En Live jeudi dans Edgar’s Tea Time
- Comment est né le titre phare de l’album « Electro Romantico » avec Robbie Williams ?
C’est la première fois qu’un artiste me demandait une collaboration de façon aussi spontanée et directe ! J’avoue que je ne pensais pas à lui qui est très marqué pop… Il a une tessiture de voix très crooner qui « a priori » ne colle pas avec le style électro. C’est à l’occasion d’un gala de charité au lycée français de Los Angeles que nous nous sommes rencontrés alors que j’interprétais « World Hold on ». Il m’a confié qu’il adorait ce titre et qu’il voulait que l’on fasse quelque chose ensemble… J’ai composé un morceau sur lequel il a retravaillé les paroles ; tout est allé très vite. Nous avons fait la maquette à Los Angeles puis nous avons enregistré à Londres. C’est un homme charmant, d’une grande élégance avec qui j’ai eu beaucoup de plaisir à travailler.
- Vous parcourez la planète pour votre métier, faites-nous découvrir vos « spots secrets » pour vous ressourcer.
Je vais en évoquer trois. Tout d’abord en Polynésie, car j’ai eu la chance de me produire à Tahiti, il y 3 ans. Fan du film « Itinéraire d’un enfant gâté », je voulais aller sur l’île de Marlon Brando, Tetiaroa, où se trouve « The Brando », hôtel magnifique, luxueux certes mais sans ostentation car construit en matériaux naturels ou recyclés. Ensuite la Thaïlande et le fabuleux Six Senses « Hia Noi ». Enfin, le sud de la France, « La Mouratoglou Academy » créée par Patrick Mouratoglou, l’entraineur de Serena Williams. Passionné par l’univers du sport, ça me fait un bien fou de me retrouver dans cet univers des athlètes de haut niveau lorsque je rentre de tournée.
- En 25 ans, vous avez signé de nombreux hits planétaires. Si vous ne deviez en retenir qu’un seul ?
Sans aucune hésitation, « World Hold On », en 2006.
- Et chez les autres, quels sont les 3 titres inscrits dans votre votre Panthéon musical ?
Puisqu’il ne faut en retenir que trois, je citerai : « Rock with you » de Mickael Jackson, « Ironic » d’Alanis Morissette et « The Good Life » de Tony Bennett.
- Vous avez fêté vos 50 ans en mai, quel est votre secret pour ce corps affiché nu sur Instagram en octobre dernier ?
Cette photo publiée en octobre a en effet affolé les réseaux sociaux (sourire). J’ai une hygiène de vie assez simple et stricte…
Je n’ai jamais fumé, ni consommé de drogue ou d’alcool. Je fais attention à ce que je mange car tout ce qui est bon au goût est plutôt mauvais pour la santé… Je vais m’autoriser un bon burger sans sauce avec un Coca-Cola de temps en temps sinon, c’est un avocat par jour, des protéines animales, des fruits et légumes frais et des infusions. Ma vie est très festive ! (rire).
- Si vous n’étiez pas ce pilier de la French Touch musicale, où pourrions-nous vous retrouver ?
Incontestablement dans le domaine du sport. Adolescent, j’aurai rêvé d’avoir du talent pour une carrière dans le tennis ou le football.
- Pour terminer, merci de finir cette phrase : « Peu de gens savent que…
Je suis fétichiste ! (sourire)
Texte : Corinne Marcheix-Picard – Images : D.R.