En marge de l’hôtellerie 5 étoiles « classique », cette nouvelle perle de la Côte d’Azur joue une partition bohème chic dans un raffinement joyeux et une luxueuse simplicité. Découverte de ce cocon lumineux offrant une version réinventée de la dolce vitae !
Aimer, vivre et s’évader. Pour une nuit, une semaine, un été. Mais « à l’ancienne » dans un esprit assumé « Hamptons ». Voici les trois commandements au coeur de ce sympathique programme que propose cette adresse à ceux qui s’interrogent encore sur l’essence de la vie et en quête d’escapades tropéziennes loin du déjà vu. La garantie d’échapper au tumulte de tout d’ordre, est ici assurée dans la découverte en beauté d’une détente d’un nouveau genre au « parfum Ralph Lauren ». Dans ce refuge, où les visages amicaux en disent long sur le sens naturel de l’hospitalité, on vit une dolce vitae mettant votre routine quotidienne en pause car ici l’expérience est avant tout une fête dans cette retraite dorée qui semble avoir toujours existé.
On y cultive une douce paresse avec la promesse frémissante de vacances heureuses dont on revient vraiment reposé. A notre arrivée, la ravissante Méhari rouge, dans la cour, nous dit que ce lieu ouvert sur l’extérieur soigne ses clients en mettant l’iconique véhicule à leur disposition durant ce séjour sous le signe du charme authentique et d’une certaine folie douce. Les ruelles pittoresques du centre-ville, à proximité, nous tendent leur bras et l’on se réserve quelques idées de flâneries entre notre soin prévu au spa x Maison ST et l’après-midi dédié au farniente au coin de la piscine idyllique. Tout ce que l’on rêve de faire, en somme, aux portes de l’été. Difficile de croire que le port tropézien animé se trouve à un quart d’heure à peine de ce hot spot aux codes très « membership » au milieu des pins parasols et des oliviers.
Un cadre joyeux presque bohème.
Rien n’est laissé au hasard depuis le bain de soleil jusqu’au massage relaxant du spa en passant par le déjeuner sur la terrasse arborée (s’inspirant de la place des Lices à l’arrière de l’hôtel) ou encore la partie de Padel sur le magnifique court de hôtel. Dans cet ode à l’art de vivre sudiste, loin des clinquant resorts, cet hôtel chicissime – comptant à ce jour 4 suites et 20 chambres et junior suites ( mais qui doit s’étendre avec de nouvelles villas très prochainement ) – est pensé comme une paisible maison de famille. Il compile tous les bons points avec son jardin flirtant avec le bleu profond de la Méditerranée. L’accueillant ballet culinaire du mythique restaurant The Strand relancé ici laisse place à une carte élégante misant sur une explosion de fraîcheur. Le soir, ses cocktails inspirés se savourent au bar ou sur les ravissantes banquettes à rayures bleues et blanches au look furieusement estival de la terrasse extérieure.
On aime ce cadre joyeux, presque bohème, où flotte un doux parfum de vacances et qui nous fait envisager, depuis ses jardins, les plages mythiques environnantes : Pampelonne, Tahiti, les Canoubiers mais aussi la délicieuse Citadelle ou la petite plage de la Ponche. Le service ici est délicat et les attentions discrètes car le personnel maîtrise cet art exceptionnel d’anticiper les besoins et désirs des hôtes sans qu’ils ne soient exprimés. AREV semble murmurer à l’oreille de ses visiteurs la mélodie d’un certain âge d’or tropézien. Il y a comme un esprit ici de chic sans effort, d’une sophistication très spontanée avec cette sensation d’une certaine parisiannité partie prendre le soleil au bord de la Méditerranée. Une adresse confidentielle qui prouve que la petite cité du Var, ne cesse elle aussi de se réinventer à proximité des yachts et de la célèbre terrasse de Sénéquier !
Journaliste spécialisé en art contemporain et design, Clément Sauvoy est également commissaire d’exposition et collectionneur.
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