Rendez-vous annuel immanquable pour les collectionneurs et amateurs d’art, la 67ème édition de la foire bruxelloise accueille cette année 115 galeries provenant de 15 pays sur le nouveau site de Bruxelles Expo. Durant 8 jours sont exposés des trésors en art ancien, moderne et contemporain. Un très bon crû aussi riche qu’éblouissant. EDGAR a fait le déplacement !
«La Brafa n’est pas une simple foire d’art, c’est une expérience, un lieu d’échange, de rencontre, un véritable rendez-vous annuel attendu par de nombreux collectionneurs et amateurs d’art.» Les mots de Harold t’Kint de Roodenbeke, Président de la Brafa confirme, en effet, que ce rendez-vous unique qui se tient du 19 au 26 juin sait s’adapter, se développer et se réinventer car l’énergie contagieuse de cette foire pionnière très attractive ne doit pas nous faire publier que la plupart de nos galeries présentes ici n’ont pas eu l’opportunité de participer à une foire depuis plus de 2 ans. Le déménagement à Brussels Expo, après 19 ans sur le site de Tour & Taxis, marque une nouvelle histoire confirmant que le marché de l’art retrouve une certaine sérénité. Côté belge, cinq nouveaux venus font leur apparition sur Brussels Expo : la Collectors Gallery, Thomas Deprez Fine Art, Galerie Kraemer + Ars Belga, MDZ Gallery et la QG Gallery. Côté international, il faut noter l’heureuse participation de deux nouvelles galeries suisses, situées toutes deux à Genève : AV Modern & Contemporary proposant de l’art contemporain et la galerie Latham, des objets décoratifs du XXe et XXIe siècles.
A noter également que deux galeries parisiennes s’ajoutent au dynamique contigent français de la Brafa : à savoir la Galerie Kevorkian, spécialisée en archéologie de l’Orient Ancien, Arts de l’Islam et de l’Inde et la Galerie Dina Vierny, en art moderne et d’après-guerre.
Les artistes en vue du marché contemporain.
Du côté luxembourgeois, l’incontournable galerie Nosbaum Reding, à mi-chemin entre la project room et la galerie d’art, rassemble une brillante séledction d’artistes en vue du marché contemporain. Spécialisée également en art contemporain, la très pointue Zidoun-Bossuyt Gallery fera un focus sur les artistes afro-américains et les artistes africains émergents. En guise de belle et heureuse surprise, la foire acuueilli les sculptures monumentales de son 1er invité d’honneur : le belge Arne Quinze.
Cet artiste-star qui vit et travaille actuellement à Laethem-Saint-Martin (à proximité de la ville belge de Gand), puise son inspiration dans son observation de la nature et crée des œuvres saisissantes aux motifs fleuris qui s’intègrent dans le décor et la scénographie lumineuse de la Brafa. A travers ses nombreux projets et installations à Paris, Shanghai, Beyrouth, Washington DC, Mumbai, São Paulo, Dubaï ou encore le Caire, ce artiste de renom (représenté notamment par la galerie Maruani Mercier) tente de réintroduire l’élément de la nature dans des espaces urbains en nous incitant à renouer avec nos racines. Présent sur la foire avec des tableaux, des dessins et quelques sculptures, il est aussi l’auteur de l’expressif tapis collector de cette 67ème édition. Enfin, le traditionnel diner de gala a confirmé le caractère qualitatif de cette dernière édition, établie désormais sur le plateau du Heysel, tout en augurant de belles ventes et des échanges fertiles pour ouvrir ce nouveau chapitre aussi éclectique que prometteur !
Journaliste spécialisé en art contemporain et design, Clément Sauvoy est également commissaire d’exposition et collectionneur.
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