Très attendue, l’ouverture du Maroma, A Belmond Hotel, se veut un vibrant hommage à l’artisanat et au design mexicains. On oscille ici entre rituels sacrés et vibrations apaisantes. Une destination immersive immanquable où l’histoire locale nous parle de durabilité. Suivez le guide. Edgar vous fait la visite !
C’est dans un style hacienda chic aux airs de pur éden, où l’on croise des espèces en voie de disparition comme des perruches à front blanc ou des tortues luth, que renaît le sanctuaire le plus célèbre de la côte caribéenne du Mexique. Tel un manifeste d’hospitalité contemplative pour l’introspection, cet hôtel qui attire tous les regards prend pour fils conducteurs la haute conscience environnementale et la bienveillante responsabilité sociale. Connu pour sa philosophie tournée vers le bien-être holistique, cet écrin situé sur 80 hectares de jungle tropicale, loin des hordes de touristes, éblouit autant qu’il fascine par sa philosophie construite sur les principes de la nature autant et la vitalité.
Qu’on se le dise, le lieu est absolument paradisiaque. Un véritable nid d’amour pour ceux qui veulent s’échapper à deux. Ne soyez pas surpris en arrivant d’apprendre qu’un astronome vous dressera, durant votre séjour de rêve, la carte des constellations mayas. L’établissement, plébiscité par son élite de clients, pour ses équipement impeccables et ses prestations haut de gamme fait le sans-faute. Chaque détail des 72 chambres, suites et villas reflète cet amour pour l’héritage mexicain dont le célèbre studio de design Tara Bernerd&Partners souligne toute la richesse. On pense tout de suite aux 700.000 carreaux des chambres portant la signature du céramiste José Noé Suro ou aux fascinantes boîtes d’ombre de Eduardo Rincon rendant hommage à la beauté sidérante de la flore locale. Les traditions ancestrales de la péninsule du Yucatan sont partagées avec les hôtes qui retrouvent le génie des artisanes du Chiapas qui ont brodé des kaftans pour les chambres à la main avec le soutien de la marque à vocation sociale Collectiva Concepcion. Le design pan-mexicain intègre cette harmonie visuelle avec notamment des détails exquis qui témoignent d’un respect profond pour la culture mexicaine. Le spot, idéal pour une retraite romantique à deux, jouit d’une sérénité absolue.
Bon à savoir, l’établissement est le seul hôtel de luxe de la Riviera Maya à avoir obtenu la certification Starlight Tourism de l’Organisation mondiale du tourisme des Nations unies. Chaque moment passé dans ce havre de paix, évoque la parfaite osmose avec l’histoire complexe et foisonnante du Mexique, au bord d’une lagune aux sept nuances de bleu. Ce qui fait la grande différence parmi les plus beaux hôtels environnants ? Le Maroma Spa By Guerlain (premier Spa Guerlain en Amerique Latine) qui offre un espace biophilique de neuf salles de soins donnant sur la jungle et dont les rituels de guérison s’inspirent des quatre éléments de la nature, des pratiques anciennes et de l’abeille sacrée Melipona, vénérée par les Mayas depuis plus de 3 000 ans en qualité de symbole spirituel. Cette expérience unique trouve un prolongement avec la méditation matinale Under the Sea Wave, qui combine mouvements doux et bols chantants, une cérémonie Temazcal et un massage inspiré par la constellation aligné sur le cosmos. Autant le dire, le lâcher-prise est à son zénith et le mot « namaste » trouve sa plus belle expression dès les premiers rayons du jour. Autre point fort pour mieux déconnecter face à la mer ? Non loin du légendaire Freddy’s Bar, l’incontournable Bambuco Bar où chaque cocktail signature raconte l’histoire d’un État mexicain distinct, comme le Solteco (avec de la pastèque, des agrumes, des poivrons et du mezcal tobala d’Oaxaca), ou le fumé Gallina Borracha, qui contient du mezcal salmiana provenant principalement de Guanjuato et de Zacatecas.
Le bar adopte également une philosophie positive « zéro déchet », en recyclant et compostant 100 % de ses produits et ingrédients. Avec son service digne des plus grands palaces, le Maroma, A Belmond Hotel, se distingue également par sa carte, qui, soyons honnêtes, ravira les plus fins et exigeants gourmets. En effet, Belmond s’est associé au chef étoilé et restaurateur mondialement connu Curtis Stone pour lancer Woodend by Curtis Stone, le restaurant emblématique de l’hôtel qui propose des plats de saison inspirés par les agriculteurs et les pêcheurs, et dont les ingrédients constituent le cœur et l’âme de la cuisine locale, préparés à l’aide de la technique du feu ouvert. Un must. Le chef exécutif, d’origine mexicaine, Daniel Camacho poursuit également son œuvre de valorisation de la grande diversité culinaire de son pays à la Casa Mayor. Fier de son appartenance à #PescaConFuturo, qui promeut la pêche et l’aquaculture durables, il réinvente la cuisine mexicaine traditionnelle de sa ville natale en utilisant des fruits de mer fraîchement pêchés par Amigos de Sian Ka’an. Sur place, un apiculteur maya s’occupe des ruches de Maroma, tandis que les hôtes s’informent sur l’importance de la survie de l’espèce tout en récoltant les bienfaits médicinaux et gustatifs grâce à des expériences spa et culinaires centrées sur l’abeille. A noter que Maroma, importante zone de nidification et de reproduction des perruches à gorge olive et des perruches à front blanc, deux espèces menacées, est membre de l’irréprochable programme EarthCheck et a pris très tôt des mesures concrètes pour accroître la biodiversité endémique. Une pépinière sur place, à l’ombre des palmiers ondoyants produit (donnons quelques chiffres qui parlent) plus de deux mille plantes endémiques… dont certaines sont en voie d’extinction. En quittant cette intimité hors norme émanant de cette perle de la Riviera Maya, bordée de ses eaux turquoises, on repense à cette discrétion et ce raffinement faits de déjeuners les pieds dans le sable bercés par le ronronnement du ressac. Difficile de ne pas y trouver son bonheur ! www.belmond.com
Journaliste spécialisé en art contemporain et design, Clément Sauvoy est également commissaire d’exposition et collectionneur.
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