Ce refuge sur le lac d’Orta est devenu le secret le mieux gardé du Piémont pour les connaisseurs de bon goût et d’hospitalité au design distinctif. Les frères architectes Gian Carlo et Matteo Primatesta se sont aventurés en territoire inconnu en transformant un village rural abandonné sur le lac d’Orta dans le Piémont en un refuge de vacances sophistiqué qui reflète le luxe tranquille et la Dolce vita italienne à son meilleur. Leur secret de réussite : être des hôteliers autodidactes qui aiment l’esthétique silencieuse.
À seulement une heure au nord de Milan, non loin de la frontière suisse, l’étroit lac d’Orta, long d’à peine 13 km, scintille dans l’étreinte protégée du Mont Rose. Le deuxième plus haut sommet des Alpes s’élève à 4 634 mètres dans le ciel, encadré par le paysage contrasté du Piémont et ses nombreux trésors culturels.
La Belle Époque a donné au Lago d’Orta et à ses pittoresques villes lacustres des bâtiments éclectiques et de jolies promenades. Lord Byron, Nietzsche et Balzac, comme de nombreux autres intellectuels et artistes du début du siècle, ont été inspirés par la beauté sereine du lac, et l’ambiance de cette époque persiste encore.
Alors que les foules de touristes du nord de l’Italie affluent vers le lac Majeur et que les projecteurs brillent sur le glamour du lac de Côme, le lac d’Orta reste un trésor relativement méconnu de la plupart des pays du monde. Sur sa rive orientale – juste au-dessus du centre historique d’Orta San Giulio – l’élégant hameau de La Darbia est tranquillement niché, entouré d’un parc méditerranéen luxuriant conçu par l’architecte paysagiste Anna Regge, ainsi que de vignobles de Nebbiolo cultivés avec amour.
Avec une vue imprenable sur le lac scintillant et les sommets du Mont Rose, ce refuge de vacances redéfinit la connotation du luxe avec une esthétique pleine d’âme et une hospitalité véritablement empathique. Devenir hôtelier était une toute nouvelle expérience pour les fondateurs de Studioprimesta, mais il s’est avéré que c’est exactement ce qui fait de « La Darbia » le lieu incontournable des connaisseurs en quête de beauté dans le design et de profondeur dans les détails.
Le restaurant de La Darbia, « La Cucina », ainsi que la terrasse idyllique et le bar à cocktails au milieu du potager bio sont devenus un secret jalousement gardé pour les épicuriens avertis – de Milan à Hambourg, de New York à Helsinki. Le chef Matteo Monfrinotti partage le lien de la propriété avec la région et met l’accent sur l’identité culinaire du Piémont. Des ingrédients régionaux, des plats authentiques, un niveau gastronomique – voilà ce qu’est « La Cucina ».
Les 20 appartements-suites, ainsi que le restaurant, dégagent une élégance discrète qui n’a pas besoin de notes fortes pour impressionner. « Sobrio », comme diraient les Italiens. Simple, et donc intrigant. L’architecture de La Darbia reflète le langage simple et formel des bâtiments ruraux du Piémont et intègre des matériaux locaux, une végétation méditerranéenne et un artisanat sans fioritures.
L’essence de cette étendue de terre, son histoire culturelle et ses typologies rurales sont devenues le leitmotiv architectural et conceptuel du projet. Le concept chromatique des intérieurs reprend la palette de couleurs nuancées de la nature. Introvertis vers la forêt et envahis par le lierre, les 20 appartements s’ouvrent tous sur le jardin, avec des vignes et une piscine d’eau salée chauffée. Sur la terrasse, vous pourrez profiter d’une séance de yoga pendant que votre regard se porte jusqu’au lac et aux montagnes environnantes.
Avec le relooking des 20 élégants appartements-suites de la propriété et une extension de la cave à vin dédiée aux petits rendez-vous gastronomiques exclusifs, la propriété vient de fêter ses 10 ans. Ceux qui souhaitent vivre un séjour à « La Darbia », ou avoir une table à « La Cucina », du chef Matteo Monfrinotti, doivent réserver longtemps à l’avance. Il n’est pas étonnant que la première préoccupation des aficionados éclairés qui ont expérimenté sa magie intime soit : ne pas passer le mot !
Crédit photos : Tobias Kaser
Source : v2com